Après le leader du marché des équipementiers Ericsson, dont le résultats financiers, même s'ils ne sont pas brillants, se sont stabilisés et ont été à ce titre accueillis favorablement par les marchés, c'est au tour d' Alcatel-Lucent de faire le bilan sur le premier trimestre 2008.
Le chiffre d'affaires sur cette période a été de 3,86 milliards d'euros, un peu moins que le consensus fixé à 4 milliards d'euros, mais qui progresse de 6,3% à taux de change euro/dollar constant par rapport à l'an dernier.
Le groupe enregistre une perte de 181 millions d'euros, accentuée par rapport à 2007 mais en ligne avec les prévisions. Les résultats là encore sont mitigés mais Alcatel-Lucent espère faire mieux au prochain trimestre.
Le marché sanctionne les prévisions timides
En revanche, sur l'ensemble de l'année, c'est la prudence qui est de mise, la crise économique passant par là et freinant les ardeurs d'investissement. Le groupe estime que son chiffre d'affaires risque de baisser de 2 à 5% sur l'année en raison d'un dollar faible et de moindres commandes de la part de certains clients.
Ces prévisions molles n'ont toutefois pas été du goût des investisseurs, le titre plongeant en Bourse après l'annonce des résultats. Le groupe peine à digérer sa fusion et les plans de restructuration, se traduisant par de nombreuses suppressions d'emploi, n'ont pas encore permis d'atteindre un équilibre.
Cette politique vaut de nombreuses critiques à sa présidente, Pat Russo, et il se murmure qu'un remplaçant pourrait lui être trouvé prochainement. Plusieurs noms sont déjà évoqués, même si cette rumeur a déjà été lancée en 2007 puis démentie.
Le chiffre d'affaires sur cette période a été de 3,86 milliards d'euros, un peu moins que le consensus fixé à 4 milliards d'euros, mais qui progresse de 6,3% à taux de change euro/dollar constant par rapport à l'an dernier.
Le groupe enregistre une perte de 181 millions d'euros, accentuée par rapport à 2007 mais en ligne avec les prévisions. Les résultats là encore sont mitigés mais Alcatel-Lucent espère faire mieux au prochain trimestre.
Le marché sanctionne les prévisions timides
En revanche, sur l'ensemble de l'année, c'est la prudence qui est de mise, la crise économique passant par là et freinant les ardeurs d'investissement. Le groupe estime que son chiffre d'affaires risque de baisser de 2 à 5% sur l'année en raison d'un dollar faible et de moindres commandes de la part de certains clients.
Ces prévisions molles n'ont toutefois pas été du goût des investisseurs, le titre plongeant en Bourse après l'annonce des résultats. Le groupe peine à digérer sa fusion et les plans de restructuration, se traduisant par de nombreuses suppressions d'emploi, n'ont pas encore permis d'atteindre un équilibre.
Cette politique vaut de nombreuses critiques à sa présidente, Pat Russo, et il se murmure qu'un remplaçant pourrait lui être trouvé prochainement. Plusieurs noms sont déjà évoqués, même si cette rumeur a déjà été lancée en 2007 puis démentie.