La plainte de Kering concernant les contrefaçons écoulées via la plate-forme Alibaba a été en partie rejetée, faute de preuves.
En 2014, le groupe français Kering, anciennement connu sous le nom Pinault-Printemps-Redoute et spécialisé dans les produits de luxe, avait déposé plainte contre le groupe chinois Alibaba, mastodonte du commerce en ligne, auprès d’un tribunal de Manhattan. Il l’accusait alors de favoriser la contrefaçon. La plainte avait finalement été retirée, afin de permettre aux deux parties de trouver un accord à l’amiable, avant d’être redéposée en 2015, faute d’issue positive lors des négociations.
Il y a peu, le juge en charge du dossier a rejeté un aspect de la plainte, à savoir celui-ci de racket organisé. Kering reprochait en effet à Alibaba d’être de mèche avec quatorze revendeurs, en leur ayant notamment vendu des mots-clés pour favoriser l’apparition de leurs copies dans les suggestions de son moteur de recherche interne. Reste que pour le juge, Kering n’a pas apporté de preuves suffisantes à ce sujet. Selon lui, les vendeurs ont certes fraudé, mais pouvaient très bien le faire de leur côté.
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