Amazon travaillerait donc actuellement à monter sa propre plateforme se streaming de musique en ligne, afin de récupérer des parts de marché grappillées par Spotify, Pandora et autres plateformes. Un projet de longue date puisque cela ferait plusieurs années déjà que le géant de la vente en ligne négocierait avec les maisons de disques pour obtenir des accords préférentiels.
Mais le service d'Amazon pourrait bien inclure des limites comme l'indique le Wall Street Journal. Amazon souhaiterait ainsi volontairement limiter la diffusion de certaines pistes afin d'encourager les auditeurs à basculer vers des achats sur son marché de MP3. Les limitations en question ne sont pas clairement décrites par le journal, qui laisse pour autant entendre qu'elles seront différentes des approches des autres services payants de la concurrence ( qui offrent de l'écoute illimitée sans publicité en échange d'un abonnement.) Le modèle ne devrait pas non plus se calquer sur le schéma de l'accès gratuit rémunéré par la diffusion de publicité entre les morceaux.
Le service d'Amazon, qui n'a pas encore été confirmé par la société, se voudra une extension du service d'abonnement Premium qui a débuté avec l'intégration dans les achats de la livraison en 2 jours pour s'étendre jusqu'à l'accès à des séries TV au travers d'un service de streaming vidéo ainsi qu'une sélection de livres électroniques accessibles aux utilisateurs Kindle.
En janvier, Amazon a indiqué à ses investisseurs que le prix de l'abonnement prémium pourrait être réévalué de 20 à 40 $ de plus que les 79 $ actuels par année, citant la nécessité de s'adapter à une hausse des prix des transports. Les investisseurs avaient alors interpelé Amazon pour savoir si cette hausse impliquerait l'apport de nouveaux services pour les clients.
Actuellement, selon le Wall Street Journal, Amazon serait prêt à signer un accord de diffusion avec les créateurs de contenus musicaux à hauteur de 20 millions de dollars.