Les autorités européennes de la concurrence ont accordé à Google deux semaines supplémentaires pour répondre aux accusations d'abus de position dominante en rapport avec le système d'exploitation mobile Android.

Ces accusations ont été formulées en avril. Initialement, la réponse à la communication de griefs aurait dû intervenir le 27 juillet. Google avait obtenu un délai supplémentaire de 6 semaines pour une réponse avant le 7 septembre. Ce sera désormais avant le 20 septembre.

En Europe où Android équipe près de 80 % des smartphones, il est reproché à Google d'imposer Google Search en tant que service de recherche par défaut sur les appareils Android, ainsi que son navigateur Google Chrome. Une pré-installation par les fabricants assujettie par contrat pour l'obtention d'une licence Google Play.

Les autres reproches portent des incitations financières aux fabricants et opérateurs afin qu'ils pré-installent exclusivement Google Search, un accord où un fabricant voulant pré-installer des applications de Google s'engage à ne pas vendre d'appareils avec des forks d'Android.

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Google risque une amende pouvant aller jusqu'à 6,7 milliards d'euros. En Russie, Google a écopé d'une amende de près de 6 millions d'euros dans le cadre d'un dossier similaire. En Europe, le groupe américain est également accusé d'abus de position dominante avec son comparateur de prix et avec ses services de publicité en ligne (AdSense).

Source : Reuters