UK_Royal_Coat_of_Arms_ angleterre_logo Pour le ministère de la justice britannique : " Le gouvernement prend la protection des données personnelles très au sérieux " et " aucune faille majeure n’a eu lieu ". Pourtant, c'est le ministère lui-même qui a égaré plusieurs dizaines de milliers de données personnelles. En un an, entre avril 2007 et 2008, 45 000 personnes ont été concernées. Sur neuf incidents notés dans le rapport sur les finances du ministère de la Justice, cinq ont été rapportés à la police. De plus, seul un tiers des personnes concernées ont été averties.

Les données, généralement récupérées par le ministère, ont permis à des personnes extérieures d'avoir accès à des informations sensibles comme les casiers judiciaires, coordonnées bancaires ou numéros d'assurances. En juin 2007, les noms, prénoms, adresses et certaines des informations bancaires de 27 000 citoyens britanniques ont été égarées, à cause d'un matériel de stockage non sécurisé. En novembre de la même année, ce sont plus de 3 500 fiches papier, concernant des criminels supposés, qui ont été perdues. 14 000 coordonnées de citoyens se sont également volatilisées avec le vol d 'un ordinateur portable non protégé. Quant aux autres incidents, il s'agirait là aussi de portables dérobés et de pertes de documents.

Si le ministère britannique ne semble pas s'affoler, ces fuites sont tout de même assez sérieuses. Une nouvelle qui confirmera l'intérêt d'apprendre à correctement sécuriser les machines sensibles, comme a essayé de le démontrer Dell en juillet - évidemment dans un but commercial. L'étude avait fait part que près des deux tiers des professionnels ne prenaient aucune mesure pour protéger les données stockées dans leurs machines, et que seuls 20 % des ordinateurs avaient recours au chiffrement. Cette étude, menée aux États-Unis, a été plus récemment corroborée par celle de Ponemon, en Europe.

Source : Ecrans.fr