Le mois dernier, l'adolescente canadienne Amanda Todd a mis en ligne une vidéo sur YouTube dans laquelle elle y raconte à l'aide d'une série de feuilles de papier et de phrases écrites à la main son histoire de cyberharcèlement débutée alors qu'elle était âgée de 12 ans.
Lors d'une session de chat, elle a dévoilé son intimité devant sa webcam en soulevant son t-shirt. Sur Facebook, un individu a commencé à la menacer de diffuser les photos de son torse nu si elle ne se montrait pas en spectacle pour lui.
Une image des seins nus de l'adolescente a finalement été diffusée. Sur Facebook, ses camarades de classe ont été invités à rejoindre une page pour consulter de tels clichés. L'adolescente est tombée dans la dépression.
Cette mort tragique a suscité un débat au Canada sur le cyberharcèlement. Des individus se revendiquant du collectif Anonymous se sont quant à eux improvisés cyberjusticiers. Ils ont publié une vidéo et des documents qui désignent le harceleur présumé d'Amanda Todd. Un homme âgé de 32 ans.
L'initiative de ces Anonymous soulèvent évidemment des questions, la culpabilité de l'homme étant à prouver.