Ayant pour objectif un recentrage dans les services en ligne, AOL s'est séparé tour à tour des filiales superflues avec pour dernière en date Time Warner. Cette nouvelle séparation s'était accompagnée de l'annonce d'un plan social avec la suppression de près d'un tiers des effectifs dans le monde, à savoir 2 500 postes, sur la base du volontariat.
Avec 1 100 départs volontaires à ce jour, le groupe américain n'a pas atteint ses objectifs de réorganisation et vient de décider de se charger des licenciements restants.
Sur le Vieux Continent, la direction a ainsi annoncé la fermeture de plusieurs bureaux. Localisés en Allemagne, en Espagne, en France et en Suède, ils fermeront très prochainement leurs portes, entraînant avec eux des centaines de salariés. Il est question d'une centaine pour la France.
La direction a insisté sur le fait ses services en ligne tels que le portail d'actualités, le service de courrier électronique et le service de chat seront maintenus dans la plupart des pays européens avec une gestion qui sera confiée à des plates-formes installées en Irlande ou au Royaume-Uni.
À l'issue de cette nouvelle réorganisation, AOL comptera 4 400 collaborateurs, contre 19 000 en 2006.