Lancé en 2008, le portail App Store constitue l'un des moteurs de la stratégie mobile d'Apple en permettant aux détenteurs d'iPhone, iPod Touch ou iPad de personnaliser leur appareil par des applications mobiles gratuites ou payantes.
Le système renouvelle en permanence l'intérêt des produits mobiles par de nouvelles applications disponibles (plusieurs centaines de milliers) et permet dans une certaine mesure de les maintenir dans l'écosystème en leur permettant de retrouver ces mêmes applications s'ils rachètent un produit de la marque plutôt que d'aller voir ailleurs et devoir se reconstituer un ensemble personnel d'applications.
La formule fonctionne parfaitement et a été reprise depuis par la plupart des grands éditeurs, avec plus ou moins de succès ( la communauté des développeurs n'est pas infinie ). Malgré cette concurrence, l'App Store reste une référence en la matière.
Depuis mi-février, Apple avait placé un compteur préparant le franchissement du cap des 25 milliards de téléchargements depuis le lancement du portail et c'est ce week-end que cette étape symbolique a été atteinte.
Malgré la fermeture du système et une surveillance étroite des applications proposées, le succès de l'App Store se manifeste aussi par l'intérêt des développeurs pour la plate-forme et les possibilités de génération de revenus. Du modèle d'acte d'achat unique, la transition se fait de plus en plus vers le modèle freemium et les achats in-app de biens virtuels, très à la mode dans les applications.
Mais si l'App Store est toujours devant, son principal concurrent, l'Android Market, progresse vite, très vite. En décembre dernier, le portail géré par Google a passé le cap des 10 milliards d'applications téléchargées, avec une accélération exponentielle portée par la croissance fulgurante des ventes d'appareils Android.