Les remous issus des reculs sévères des marchés chinois se transmettent aux places boursières du monde entier (en France, le CAC40 a reculé ce jour jusqu'à -7% avant de revenir vers -4,5%) et affectent durement certaines valeurs high-tech déjà fragilisées.
C'est le cas du groupe Apple qui, après un record à plus de 133 dollars, a vu la valeur de son action en bourse reculer sévèrement à plusieurs reprises en raison des inquiétudes sur ses opportunités sur le marché chinois et sur le maintien du succès de ses iPhone.
Redescendu vers 110 dollars en fin de semaine dernière, le cours d'Apple a brutalement chuté sous les 100 dollars dans les quelques minutes suivant l'ouverture des cotations ce jour, le faisant retomber à 95,12 dollars, une valeur qui n'avait plus été observée depuis octobre 2014.
Le cours s'est depuis redressé à plus de 104 dollars, aidé par les commentaires exceptionnels de Tim Cook, patron d'Apple, adressés à l'analyste de CNBC Kim Cramer, selon lesquels le nombre d'activations de l'iPhone aurait augmenté ces dernières semaines, tandis que l'App Store en Chine aurait réalisé sa meilleure performance de l'année durant les deux dernières semaines.
Sachant qu'Apple ne commente presque jamais ses performances financières ou les incidents les affectant, on peut penser que le coup de semonce a été plutôt sévère et qu'il fallait rassurer les analystes. Le géant américain doit dévoiler dans une quinzaine de jours ses nouveaux iPhone 6S et 6S Plus, en espérant générant un volume au moins égal au grand succès de l'iPhone 6 fin 2014.