iPhone-5c-case Depuis plusieurs semaines maintenant, les tensions sont fortes entre Apple et le gouvernement US sur

la question de la sécurisation de sa plate-forme iOS. Un iPhone utilisé par l'un des auteurs du drame de San Bernardino en décembre 2015 est au coeur de la bataille par les données qu'il est censé contenir et que le FBI ne parvient pas à récupérer.

Le groupe de Cupertino rejette totalement l'idée de développer un firmware affaiblissant les défenses du smartphone, ce qui semblait aux yeux de l'agence gouvernementale la seule solution possible pour obtenir satisfaction.

Elle vient toutefois de demander le report d'une nouvelle audition d'Apple sur ces questions en affirmant qu'une tierce partie lui a communiqué une méthode pour débloquer l'iPhone de San Bernardino sans faire appel à la firme à la pomme.

Si la solution est viable et ne détruit pas les données contenues dans l'appareil, le FBI pourra se passer de l'assistance technique d'Apple et le laisser à sa belle argumentation sur le respect de la vie privée de ses clients.

Aussitôt après avoir appris l'existence possible d'un méthode de déblocage, le groupe de Cupertino a demandé à savoir qui était cette mystérieuse tierce partie censée pouvoir percer ses défenses, et par quelle faille.

Dans ce renversement de situation, ce sont maintenant les avocats d'Apple qui ont tout intérêt à maintenir la procédure ouverte pour obtenir ces informations. Car si le FBI juge la méthode de déblocage efficace, le Department of Justice pourrait mettre un terme à son action et ne rien révéler du tout, laissant une faille ouverte exploitable sans que l'entreprise californienne puisse le contraindre à en fournir les détails,  permettant de débloquer cet iPhone mais aussi tous ceux impliqués dans des affaires judiciaires et, pourquoi pas des appareils iOS pour d'autres besoins...

Source : Engadget