Le rechargement solaire, via un film au niveau de l'écran, est peut-être une piste étudiée par Apple pour assurer une bonne autonomie à sa future montre connectée iWatch. Ce critère fait partie des éléments sans doute déterminants pour une adoption massive d'un tel gadget et surtout son utilisation au quotidien, sans risquer d'être rapidement relégué au fond d'un tiroir.
Plusieurs brevets récemment déposés font référence à de telles méthodes qui réduiraient la nécessité de recharger régulièrement des gadgets par ailleurs moins énergivores que des smartphones du fait de leur rôle d'accessoires.
Mais selon d'autres sources en provenance de Corée du Sud, le rendement du rechargement solaire resterait largement insuffisant pour alimenter correctement une montre connectée aux fonctions avancées comme l'iWatch.
Apple aurait donc plutôt fait appel aux batteries Li-Ion conventionnelles mais avec les dernières avancées annoncées récemment par LG Chem, filiale de LG Electronics.
Le groupe de Cupertino aurait notamment décidé d'utiliser le principe de la "stepped battery" déjà à l'oeuvre dans le smartphone LG G2 et qui permet d'occuper des espaces généralement laissés vides à l'intérieur du gadget ou du smartphone, ajoutant de l'autonomie. Un système de rechargement solaire peut éventuellement être présent mais il ne pourra que faiblement contribuer à recharger la batterie ou maintenir un fonctionnement minimal.
Principe de la "stepped battery" (à droite) sur le LG G2
Le Korea Herald contredit également la rumeur de la présence d'un affichage incurvé sur la montre iWatch, pourtant bien ancrée dans les rumeurs sur ses caractéristiques possibles. En revanche, l'affichage devrait bien utiliser la technologie OLED, aux couleurs plus éclatantes, et être fourni là aussi par LG Electronics, via son autre filiale LG Display.
Cela n'empêchera pas qu'il puisse utiliser la technologie d'écran souple P-OLED (Plastic OLED) avec un substrat plastique plus tolérant aux chocs et aux chutes que le verre utilisé jusqu'à présent.