La montre Apple Watch sera difficile à obtenir dès le premier jour de lancement (24 avril) et même en précommande, les délais semblent déjà tourner sur le mois de mai, pour peu que l'on préfère une finition exotique. En amont de l'ouverture des précommandes ce 10 avril, les premières prises en main de la montre connectée d'Apple ont commencé à fleurir sur le Web.
De l'écran tactile avec son système Force Touch à la couronne sur le côté pour naviguer dans l'interface au système de notification et à l'application de fitness, tout fonctionne correctement malgré quelques ralentissements constatés qu'Apple a déjà promis de corriger par une dernière mise à jour avant lancement.
Les connectivités Bluetooth mais aussi WiFi font de la montre Watch un compagnon de l'iPhone dont elle peut aussi s'affranchir en partie. La montre permet également de multiples interactions avec sa famille et ses contacts par des écomoticones et des animations ou de faire appel à l'assistant numérique Siri.
Comme ses concurrentes, la montre Watch manque d'une killer app ou d'une fonction capable de la rendre indispensable. Comme la plupart de ses concurrentes aussi, elle peine à dépasser les deux jours de fonctionnement.
D'une certaine façon, la montre Watch se trouve prise au même piège que les autres smartwatches et ne répond pas vraiment à la question les touchant toutes : "c'est beau, c'est attirant mais quel intérêt au quotidien ?", avec dans le cas d'Apple la problématique de la grille tarifaire, qui débute à 400 €.
De l'avis d'une majorité des premiers testeurs, le potentiel est pourtant là et l'enrichissement par des services et des applications de l'écosystème iOS ne pourra que contribuer à combler la sensation de vide observée pour le moment.