
Certaines séries de Mac Pro émettraient en effet des substances toxiques, parmi lesquelles le styrène et le benzène. Ce dernier peut être responsable du développement de maladies graves en cas d'exposition à forte dose et prolongée. C'est un chercheur du CNRS, qui a souhaité rester anonyme, qui a mené l'enquête. Après avoir acheté un Mac Pro l'année dernière et avoir ressenti une odeur étrange lui irritant les yeux et voies respiratoires, le chercheur a pu procéder à un échange grâce à Apple Care. Le même problème se répétant avec la nouvelle machine, le chercheur a décidé de contacter Greenpeace qui l'a renvoyé vers le laboratoire d'analyses Analytica.
Celui-ci a trouvé sept substances potentiellement toxiques dans les émanations dégagées par la machine. Le chercheur a alors tenté de contacter Apple qui n'a pas donné de réponse ni averti qui que ce soit depuis février. Las d'entendre dire " nos ingénieurs se penchent sur la question ", il a décidé de publier son rapport sur Internet. Cela a semble-t-il fait réagir la marque à la pomme qui lui a promis de régler le problème sous 8 jours.
Cependant, une seule réaction officielle d'Apple est à dénombrer depuis le papier de Libération. Elle a été faite par le biais du porte-parole de la société lors d'une interview consacrée au magazine anglophone MacWorld. Celui-ci a déclaré qu'Apple n'avait " rien trouvé appuyant cette plainte " mais que la société continuait d'enquêter pour ses consommateurs. Pourtant, il semblerait que depuis plusieurs mois, de nombreux internautes ayant opté pour un Mac Pro se sont plaints d'odeurs étranges, de nausées voire de maux de tête. Si une telle toxicité était finalement avérée, la réputation de la marque à la pomme s'en trouverait bousculée et les actionnaires de la société pourraient ne pas apprécier.