La 5G n'est pas attendue avant 2020, voire un peu plus tôt pour les plus pressés, et les technologies commencent à peine à démarrer le stade des validations techniques avant d'entrer dans le nouveau groupe IMT-2020 défini par l'ITU (Union Internationale des Télécommunications).
Il n'en reste pas moins que les différents acteurs ont déjà les yeux tournés vers l'après-4G qu'il faut préparer dès à présent pour en garantir les promesses de débits toujours plus élevés et de nouveaux services et de modèles économiques innovants.
L'Arcep, régulateur français des télécommunications, vient donc d'autoriser l'opérateur Orange à lancer une première expérimentation 5G en France. Ce dernier pourra procéder à des tests sur la commune de Belfort jusqu'à fin 2016 qui entreront dans le cadre du programme européen public-privé 5G-PPP, et notamment du projet mmMagic qui prépare une couche radio dans les bandes millimétriques pour assurer le fonctionnement de services en très haut débit, notamment en matière de streaming UHD et 3D.
L'expérimentation d'Orange va permettre de tester des fréquences entre les bandes 6 GHz et 100 GHz dont l'Arcep indique qu'elles sont "encore inutilisées par les réseaux mobiles actuels et représentent un enjeu majeur pour atteindre les objectifs de performance attendus par la 5G."
Ces travaux permettront de participer à la définition des fréquences 5G harmonisées au plan mondial dans les bandes millimétriques à laquelle s'attellera la conférence mondiale de radiocommunications en novembre 2015.