Dans son étude annuelle sur le marché des services mobiles, l'Arcep, régulateur du secteur des télécommunications, note que les prix des forfaits prépayés comme postpayés (les abonnements) ont significativement baissé en 2013, plus encore qu'en 2012.
Début 2012, Free Mobile est arrivé en tant que quatrième opérateur et a joué la carte des forfaits à des prix très agressifs, obligeant la concurrence, opérateurs détenteurs de réseaux et opérateurs mobiles virtuels, à s'aligner.
Et si la chute des prix observée à la suite de cette stratégie a été de plus de 11% en 2012, elle s'est prolongée et accentuée en 2013, avec une baisse des prix moyenne de 27,2% - 25,5% pour les abonnements et 28,1% pour les cartes prépayées - touchant tous les profils de consommation.
L'Arcep y voit l'effet du "développement d'offres d'abondance pour la voix et les SMS" et confirme sur ce point les études parues récemment qui faisaient le bilan de l'arrivée de Free Mobile sur le marché. Pour autant, le régulateur note que cette baisse franche des prix de mi-2012 au printemps 2013 s'est fortement tassée depuis, menant vers un plateau.
L'une des grandes questions du moment sera de savoir si les tarifs remonteront une fois que les grandes fusions en cours dans le secteur télécom auront été réalisées. Alors que les associations de consommateurs craignent que les rapprochements deviennent un prétexte à urne remontée des prix, la FFT (Fédération Française des Telecoms) qui représente plusieurs opérateurs mobiles, affirme que les prix actuels ne sont pas tenables dans la durée pour le bon fonctionnement du secteur.