Marines USA Après avoir diligenté une étude sur cette question hautement sensible, le département de la Défense des États-Unis est finalement parvenu à la conclusion que la balance bénéfice/risque penche plutôt du côté de l'utilisation des réseaux sociaux.

Ainsi, selon une nouvelle directive, les militaires et personnels de l'armée US sont autorisés au recours d'outils dits Web 2.0 à l'instar de Facebook, Twitter ou encore YouTube depuis les ordinateurs gouvernementaux " non classés ". Le DoD précise toutefois : " dans la mesure où cela ne compromet pas la sécurité opérationnelle ou implique des activités ou sites interdits ".

Pour le Pentagone, il s'agit d'une proposition " gagnant-gagnant ", d'autant que les réseaux sociaux ont un réelle utilité dans le partage d'information, pour peu qu'une politique de bonne pratique soit établie afin d'éviter la fuite d'informations sensibles. Le bon moral des troupes a également été pris en considération ( communiquer avec ses proches ) et l'on imagine que le Web 2.0 peut aussi faire office d'un bon sergent recruteur auprès des jeunes générations.

Parmi les quelques garde-fous posés et rendus publics, le haut commandement se réserve le droit de limiter temporairement l'accès aux réseaux sociaux dans un souci d'économie de bande passante ou pour protéger une mission. Les activités malveillantes sur les réseaux militaires d'information sont proscrits, tandis que l'accès est interdit pour des sites pornographiques, de jeux en ligne ou d'incitation à la haine.