Empêcher les tirs accidentels ou non autorisés, voilà l'ambition affichée d'Armtix avec son arme de poing iP1 futuriste et high-tech. Plus qu'un simple pistolet, c'est un duo qui est proposé par le fabricant d'armes puisque l'arme à feu refusera de tirer si elle n'est pas à proximité d'une montre connectée disposant du code pin associé.
Lorsque la synchronisation est validée, des LED situées sur la partie inférieure de l'arme au niveau du chien s'allument en vert, signifiant que le tir est possible. Si la montre connectée n'est pas détectée, la lumière passe au rouge et l'arme est verrouillée la rendant inutilisable.
En réalité, l'arme à feu de calibre .22 existe depuis près de 4 ans déjà, mais elle refait surface au lendemain d'évènements tragiques intervenus aux États-Unis et alors que le pays étudie toujours une révision de ses lois concernant l'accès aux armes.
Ces armes dites "intelligentes" pourraient être l'alternative vers laquelle les États-Unis se tourneraient prochainement pour mieux encadrer leur usage sans revenir sur les droits constitutionnels. Les adeptes de l'idée estiment qu'elles pourraient sauver plus de 32 000 personnes chaque année en prévenant les tirs involontaires.
Les détracteurs de l'idée pensent au contraire qu'il ne s'agit pas d'une solution viable puisqu'elle ne toucherait qu'une très faible portion du public et qu'elle encouragerait les personnes n'étant actuellement pas séduites par l'achat d'une arme à franchir le cap grâce à l'aspect sécuritaire renforcé, mais aussi à une facilité d'accès accrue de ce type de produit.
Tout problème éthique de côté, un obstacle se dresse déjà face à la vente de ce type d'arme intelligente. Là ou un Glock de calibre .40 coute en moyenne 600 $, l'iP1 d'Armtix est facturé 1800 $ ( 1400 $ pour l'arme, 400 $ pour la montre ).