
Mais les deux pays s'apprêtent à passer à la vitesse supérieure en préparant leur migration vers les réseaux de troisième génération. Celle-ci est espérée depuis bien longtemps en Chine par les équipementiers et les fabricants de terminaux, mais se heurte à l'absence de calendrier précis pour l'attribution des licences 3G.
Attendue à la fin de 2007, puis repousée à 2008, la mise en service des réseaux 3G chinois est soumise à des contraintes liées à la volonté politique de faire émerger une norme purement chinoise, le TD-SCDMA, développée en un temps record mais qui n'a pas encore été soumise au feu d'une exploitation commerciale.
Un deuxième semestre 2008 décisif pour la 3G

La Commission chinoise de Développement national et de Réforme vient en effet de réaffirmer que la 3G chinoise serait opérationnelle pour les J.0. 2008, au moins sous forme de pilote à grande échelle, sans s'étendre sur l'attribution des licences ou l'accès aux autres normes 3G.
Du côté de l'Inde, le choses sont plus claires et le ministre des communications a déclaré récemment que les opérateurs seraient en mesure de fournir des services 3G dès le deuxième semestre 2008. " Nous avons bon espoir qu'une portion de spectre pour les services 2G et 3G sera libérée avant la fin de l'année ", a-t-il indiqué lors d'une conférence.
C'est le ministère de la Défense qui est en charge de la gestion des ressources de fréquences et qui devrait libérer prochainement une partie de celles-ci pour un usage mobile.