Hormis quelques acteurs de niche, le marché des montres connectées n'existait quasiment pas avant le second semestre 2013 et l'arrivée des premières montres connectées Gear signées Samsung. Depuis, plusieurs fabricants d'électronique s'y sont intéressés tandis que Google a lancé l'environnement Android Wear pour tenter de contrôler ce segment naissant mais tout aussi porteur que les smartphones d'opportunités.
Résultat : les montres connectées sont attirantes (un peu plus cette année avec une attention renforcée envers le design et les matériaux choisis), prometteuses en tant que nouvel écran et compagnon de vie au quotidien...mais elles ne sont fonctionnelles que d'une à deux journées, au risque de créer de la frustration chez les utilisateurs et de les voir s'en détourner.
Maintenant que le marché commence à s'organiser, les premiers composants électroniques dédiés font leur apparition et vont permettre de réduire la consommation d'énergie des gadgets connectés, laissant espérer une amélioration à moins que la même tentation dans les smartphones ne se reproduise, à savoir utiliser le moindre gain d'autonomie pour empiler des fonctionnalités plus ou moins utiles.
Même un acteur attentif aux détails comme Apple ne semble pas encore avoir trouvé de réponse satisfaisante pour sa première génération de montre Watch. Du côté des groupes asiatiques, on réfléchit aussi à la question.
Ce petit miracle sera justement rendu possible par une refonte des composants internes mais aussi du système d'exploitation, notamment au niveau de sa relation avec son smartphone compagnon.Dès le lancement de la première Asus ZenWatch, Jonney Shih a laissé entendre que le groupe travaillait déjà un successeur pour le troisième trimestre 2015 (pour le prochain salon IFA ?) qui serait capable de gérer directement les appels (avec une carte SIM embarquée).
Asus doit également lancer des bracelets connectés pour mesurer l'activité physique en jouant sa différence sur le prix.