En cause de cette absence, un retour régulier à la base technique de Vaucresson, dans les Haut-de-Seine, pour la résolution de soucis d'ordre technique ( problème d’étanchéité pour un câble relié à la batterie, par exemple ), mais aussi et surtout pour la réparation de dégradations ( rétroviseur arraché, vitre brisée, feu cassé et portière enfoncée ). Et comme les règles de sécurité routière sont appliquées très strictement afin d’éviter les ennuis ( s'agissant d'un service à destination du public, l’usager peut aisément se retourner contre le loueur en cas d'accident ), le véhicule est retiré de la circulation au moindre pépin ( un rétroviseur ou un feu cassé, par exemple ) pour être remis en état. Mais comme les véhicules ne sont pas issus de la grande série, le stock de pièces est assez limité, ce qui allonge la durée d’obtention des pièces et donc le retour du véhicule sur la route.
Comme c’est bien souvent le cas dans toute innovation, les premiers acteurs essuient donc plus au moins les plâtres. Si les quelques défauts de jeunesse d'Autolib' devraient être résolus au fil du temps et si le nombre de véhicules disponibles devrait augmenter au cours des prochains mois, il restera également à s'occuper du manque de civilité. Et ça, malheureusement, c'est loin d'être gagné à notre époque...