La société de sécurité Avast Software parle d'une expérience de piratage. À proximité du stand d'accréditation du Mobile World Congress à l'aéroport de Barcelone, les chercheurs d'Avast on mis en place trois réseaux Wi-Fi ouverts avec des noms (SSID) tels que Starbucks, Airport_Free_Wifi_ARENA et MWC Free WiFi.

En l'espace de seulement quatre heures, plus de 2 000 utilisateurs de smartphones se sont connectés à ces hotspots et Avast a pu rassembler plus de 8 millions de paquets de données. À l'insu des utilisateurs, la connexion automatique de leurs smartphones a œuvré ou ils ont tout simplement été imprudents et dupés par les noms des réseaux.

Grâce à sa pêche miraculeuse aux données (qui n'ont pas été conservées), Avast a été capable d'identifier l'appareil et l'utilisateur de 63,5 % des cobayes qui ont pris part sans le savoir à l'expérience. À titre indicatif, 50,1 % possédaient un appareil Apple, 43,4 % un terminal Android et 6,5 % un Windows Phone.

Pour Avast, son expérience de piratage Wi-Fi " démontre l'imprudence des participants au Mobile World Congress ". Au-delà de la sensibilisation, elle sert bien évidemment la promotion de l'éditeur qui propose sur Android et iOS une solution SecureLine VPN qui chiffre les connexions sur les points d'accès Wi-Fi non sécurisés.