Mais ils pourraient aussi devenir rapidement inefficaces. Le journal Le Parisien affirme que les préfets ont été fermement invités à fournir des listes très fournies de zones de danger, jusqu'à dix fois plus que les seules zones où se trouvent les radars automatiques.
Multiplier les zones pour noyer les radars dans la masse
Cette liste dense risque bien de faire réagir les avertisseurs à tout moment, en noyant le signalement des zones de radars au milieu de nombreuses autres zones, ce qui finit par rendre caduc leur principal intérêt, à savoir prévenir de la présence d'un radar automatique à proximité.
Les fabricants auront beau jeu d'affirmer que leurs appareils sont aussi des aides à la conduite, indiquant les limites de vitesse et prodiguant des conseils, il n'est pas sûr que cela soit suffisant à soutenir les ventes du secteur.
En effet, les critères justifiant d'une inclusion dans la catégorie zone de danger semblent être assez larges et amènent à un résultat aberrant conduisant à considérer dangereuse la moindre zone sortant un peu du cadre strict de la réglementation routière.
Source :
Le Parisien