L'AFFTAC avait appelé à la manifestation dans plusieurs grandes villes françaises aujourd'hui. A Paris, ils étaient une centaine à exprimer leur désaccord et ce qu'ils considèrent comme une diabolisation.
Modèle économique en péril
Les sociétés réunies derrière l' AFFTAC évaluent à 6 millions le nombre d'utilisateurs de leurs services, et à plusieurs centaines de millions d'euros le chiffre d'affaires annuel du secteur, que l'interdiction des avertisseurs de radars pourrait mettre à mal, sinon détruire complètement.
Ils réfutent les arguments selon lesquels les avertisseurs de radars contribueraient à augmenter le nombre d'accidents et estiment au contraire que ces appareils et services aident à la sécurité routière, en affichant par exemple en permanence la vitesse maximale autorisée et en prévenant des survitesses.
Mais les sociétés réunies au sein de l' AFFTAC se battent aussi tout simplement pour leur survie économique, et les emplois qui vont avec ( le secteur compte environ 2500 salariés ) , mis en péril par la décision du gouvernement. Pour tenter de faire plier ce dernier, l'association annonce une nouvelle action sous la forme d'une opération escargot organisée à Paris le 2 juin prochain ( jeudi de l' Ascension ).