240 compagnies aériennes de l'IATA (Association internationale des transports aériens) qui représentent à elles seules près de 95% des transporteurs du secteur, se sont engagées à prendre leurs dispositions pour émettre des titres de transport entièrement dématérialisés. Pourtant, certaines d'entre elles ont semble t-il trainé un peu les pieds ou ont rencontré des problèmes structurels. Qu'à cela ne tienne ! Tout sera finalement en place et fonctionnel le 1er juin prochain.


Destination automatisation et économies
biometrie L'e-ticket pour les voyages aériens est une idée qui ne date pas d'hier. Il permet notamment pour les compagnies aériennes de réaliser des économies estimées de l'ordre de 3 milliards de dollars par an. Sans compter que cette dématérialisation devrait se poursuivre. L'IATA envisage d'étendre le dispositif également aux tickets d'embarquement. A y regarder de plus près, ces nouveaux modes de paiement et d'accès aux avions font appel de plus en plus à la biométrie.

Il n'est plus très loin le temps où l'on pourra en plus de commander et payer son voyage sur Internet depuis son domicile, se faire enregistrer son empreinte digitale pour un accès encore plus simplifié aux cheminements de l'embarquement, portails de sécurité compris. Tout va devenir en quelque sorte automatisé. Côté pratique pour le voyageur, cela se traduira par un raccourcissement du délai entre l'achat du billet et l'heure d'embarquement. Et cela permettra d'éviter les engorgements de la file d'attente.


Air France à la pointe de la technologie biométrique

Air France va d'ailleurs expérimenter cet été une carte biométrique permettant de comparer son empreinte digitale avec celle que l'on aura préalablement enregistrée. Intéressant pour celles et ceux qui prennent souvent l'avion... Il faut se rendre à l'évidence que le 1er juin prochain, le billet d'avion papier aura presque définitivement disparu.
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