C'est en décembre 2015 que les chercheurs du CNRS et du CEA ont présenté un prototype de batterie sodium-ion au format industriel 18650. Le cylindre de 1,8 cm de diamètre pour 6,5 cm de hauteur affichant la particularité de troquer l'habituel lithium (un métal rare) par du sodium très abondant sur notre Terre.
L'avantage immédiat de cette technologie réside dans son cout de fabrication : le chlorure de sodium (sel) étant particulièrement répandu. En outre, l'abandon du lithium permettrait de résoudre des problèmes éthiques (mines) et écologiques (traitement des déchets du lithium complexe et toxique). À cela s'ajoute la stabilité de la nouvelle batterie comparée au lithium très instable lorsqu'il est en contact avec l'air.
Finalement, c'est la start-up Tiamat, spécialement créée pour l'occasion, qui annonce pouvoir produire cette batterie au sel à grande échelle d'ici 2020. La batterie évoquée aura une meilleure durée de vie et une vitesse de recharge plus performantes que celles au lithium pour un cout bien moindre. En adaptant cette technologie à plus grande échelle, on pourrait créer de gigantesques solutions de stockage d'énergie renouvelable.
Tiamat évoque une batterie d'une durée de vie de plus de 10 ans et un temps de recharge divisé par 10. Ces batteries pourraient permettre de véritablement démocratiser le véhicule électrique grâce à ses performances et à son prix, la batterie représentant un poste très important dans le prix final d'un véhicule électrique actuellement.