Beezik C'est en plein tumulte autour de la loi Hadopi que Beezik s'est fait connaître en proposant au mois de juin dernier un service de téléchargement de musique gratuit et légal. Du téléchargement à proprement parler et pas du streaming.

Après ouverture d'un compte, un utilisateur a accès à un catalogue musical riche de plus de 2 millions de titres grâce à des accords signés avec plusieurs maisons de disque, dont Universal Music et EMI. Avant de pouvoir télécharger un fichier, l'utilisateur doit faire le choix de la consultation d'une publicité fournie par un partenaire de Beezik. Une fois le spot publicitaire d'une quinzaine de secondes terminé, il a six secondes pour cliquer et ainsi ordonner le rapatriement du morceau. Un téléchargement effectué donne droit à 0,3 € de réduction auprès d'un site d'e-commerce partenaire.

La petite déception pour Beezik venait du fait que les fichiers étaient uniquement proposés au format WMA DRM encodé à 192 kbps. Des verrous numériques excluant une frange des utilisateurs, sans compter plusieurs contraintes : pas de gravure sur CD, cinq transferts autorisés sur des appareils compatibles, renouvellement de la licence valable un mois...

Beezik annonce aujourd'hui que pour plus de la moitié du catalogue proposé, les DRM ont été supprimés. Un total de 1,2 million de titres concernés. " Ces titres deviennent compatibles avec tous les systèmes d'exploitation ainsi qu'avec l'ensemble des lecteurs audio ( iPod compris ). Les titres téléchargés pourront être transférés en un clic et écoutés n'importe où et n'importe quand sur n'importe quel baladeur MP3 ", indique Beezik.

En fonction des discussions qui ont actuellement lieu, cet abandon des DRM est voué à prendre de l'ampleur pour concerner l'ensemble du catalogue de Beezik qui continue de s'étoffer avec l'arrivée de nouveaux labels indépendants. Par rapport à sa version de lancement, le site a par ailleurs évolué avec une nouvelle charte graphique.


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