La voiture électrique connait de plus en plus de revers et les engagements concernant l'abandon des motorisations thermiques d'ici une dizaine d'années sont de plus en plus remis en cause.

Après une certaine euphorie, le bilan de la voiture électrique n'est plus aussi reluisant et il se détache l'idée que les prix élevés ne sont pas les seuls freins à l'adoption de ce type de motorisation, n'en déplaise aux écologistes.

Bentley en est le parfait exemple : la marque orientée vers le très haut de gamme et des expériences luxueuses note ainsi un désintérêt de sa clientèle pour les motorisations électriques.

Bentley

Alors que Rolls-Royce connait un certain succès avec son coupé VE Spectre électrique, la situation est bien différente chez Bentley, et cela s'explique assez facilement. Les véhicules de Bentley affichent un kilométrage annuel bien plus important que ceux de Rolls-Royce en moyenne, et cela a une forte incidence sur le choix des motorisations.

Le CEO de Bentley est catégorique : "les clients des segments de prestige veulent des moteurs thermiques. Selon mon constat actuel, il y a un rejet du véhicule électrique de la part du public des segments de luxe." De fait, Bentley a tout simplement décidé de repousser à son tour l'électrification totale de sa gamme de véhicules, passant d'une échéance fixée à 2030 à un horizon indéterminé.

Le premier véhicule 100% électrique de la marque sortira néanmoins bien en 2026, mais il pourrait rester seul pendant plusieurs années, Bentley préférant ainsi s'orienter vers les motorisations hybrides rechargeables.