Aujourd'hui il est partout, souvent aux plus grandes dams des écologistes, il se révèle résistant, facile à produire, peu onéreux et durable dans le temps: le béton.
Ses propriétés ne lui évitent cependant pas de subir les affres du temps, c'est pourquoi des scientifiques se penchent actuellement sur un moyen d'en accroitre sa longévité, et leur angle d'attaque est simple: permettre au béton de se réparer tout seul.
Pour ce faire, une bactérie contenue dans des capsules elles-mêmes injectées dans le béton devrait permettre de combler des fissures dès qu'elles de présentent.
La première étape de la création de ce béton d'un nouveau genre aura été de trouver un moyen d'injecter des bactéries dans le mélange. Des nutriments sont en premier lieu mélangés au béton, auquel est ajouté par la suite une grande quantité de micros sphères de céramiques abritant des spores inactifs.
Lorsqu'une fissure apparait sur le matériau, l'humidité active les bactéries qui se nourrissent des nutriments présents pour produire du calcaire et combler automatiquement les fissures.
Une solution étonnante qui est somme toute limitée à de petites fissures dont la largeur ne dépasse pas 0.5mm, mais qui devrait se rendre utile de par sa rapidité d'action, toute fissure plus large n'étant dans la plupart des cas que l'élargissement de microfissures.
Les composants ajoutés à ce béton devraient alourdir la note de 50% du coup du matériau, une plus-value conséquente, mais toute relative sachant qu'en moyenne, le budget alloué au béton dans une construction ne représente que 1 ou 2% du coût global. D'autre part l'entretien de ces mêmes bâtiments ainsi que les réfections coutent généralement des fortunes qui pourraient être économisées si leur béton était capable de se réparer de lui-même.
Actuellement toujours en phase de test et d'optimisation, le béton vivant devrait voir sa commercialisation d'ici deux ans.