Extrayant l’ADN de cellules bactériologiques E.coli, le manipulant à l'aide d'enzymes pour charger les données et le réintégrant, les étudiants ont approché le cap symbolique du Téraoctet de capacité par gramme de bactérie. Ils ont ainsi fait mieux qu’une équipe de chercheurs de l’Université Keio, lesquels étaient parvenus, en 2007, à stocker l’équation de la théorie de la relativité E=MC².
La chose a été rendue possible par une compression des données, suivie d'une division en chapitres et d'une répartition de ces derniers dans plusieurs cellules. Les étudiants chercheurs ont ainsi démontré qu'il était envisageable de stocker autre chose que du texte, à savoir des images, des musiques et même des vidéos.
Mais en plus d'autoriser le stockage de quantités impressionnantes d’informations, cette technique assure une certaine longévité à la sauvegarde. Avec des cellules qui se multiplient constamment et montrent une certaine résistance aux différentes menaces environnementales telles que la pollution, il serait question d'un stockage pour des milliers d’années. Et pour couronner le tout, un système de protection à trois niveaux a été mis en place, afin de rendre impossible le piratage des données.
S’il ne s’agit pour le moment que de travaux, l’équipe a déjà quelques idées d'application, à l'image de l'ajout de bio-codes-barres dans les légumes OGM.