Le cours du fabricant BlackBerry avait grimpé progressivement avant l'annonce de sa plate-forme BlackBerry 10 et certains observateurs se demandaient s'il ne s'agissait pas d'un effet d'opportunité qui s'évanouirait aussitôt l'OS mobile annoncé.
Cependant, pendant que le CEO Thorsten Heins est dans son rôle en affichant régulièrement son optimisme, d'autres éléments viennent s'additionner pour conforter une perspective positive. Il y a d'abord l'arrivée prévue du smartphone BlackBerry Z10 aux Etats-Unis, les opérateurs AT&T, Verizon et T-Mobile confirmant sa disponibilité fin mars, tandis que le BlackBerry Q10 devrait suivre un peu plus tard.
Son statut de valeur technologique stratégique aux yeux du gouvernement canadien prédit des négociations difficiles si Lenovo décidait effectivement de faire l'acquisition du fabricant. Toujours est-il que les investisseurs suivent de près les évolutions stratégiques et les lancements de BlackBerry, en attendant de voir si la société réussira son pari de regagner le terrain perdu ces deux dernières années.