Reporters Sans Frontières ( RSF ) rapporte que si Maikel Nabil meurt en détention, « le Conseil suprême des forces armées devra alors assumer l'entière responsabilité de ce drame ». En effet, la situation politique actuelle a changé depuis février dernier, lors de la chute du régime de l'ex-président Hosni Moubarak.
Pour RSF, une libération immédiate du blogueur serait perçu comme un geste symbolique très fort et une volonté d'ouverture du pays.
Toutefois, le Conseil a nié que Maikel Nabil est un « prisonnier de conscience », tout en soulignant que le blogueur peut encore faire appel. Un responsable militaire a déclaré que le blogueur « a dépassé clairement toutes les limites de l'insulte, de la diffamation et de la fabrication de mensonges contre les forces armées », tout en appelant les gens à ne pas faire leur service militaire ( qui est obligatoire en Égypte ).
L'organisation de défense des droits de l'homme avait indiqué qu'il s'agit d'un « sérieux revers pour la liberté d'expression ».
Source :
RSF