En lisant que Microsoft devient le partenaire de la BnF, Google pourrait bien ressentir un certain malaise. Sauf que dans les faits, il ne s'agit pas d'un partenariat pour la numérisation d'œuvres, domaine dans lequel Google est souvent perçu comme incontournable alors que la France tente de faire sans. Non, le partenariat porte sur l'indexation. Un service qui sera rendu par Bing lors du lancement proche de sa version finale en France.
Qui plus est, cet accord sur une durée d'un an reconductible n'est pas exclusif et ne comporte aucun volet financier. Les deux partenaires sont donc tout à fait libres d'aller voir ailleurs. Qu'en est-il exactement alors ?
Cet accord a pour but d'offrir une meilleure visibilité pour les contenus de Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF. " Le contenu des 1 250 000 documents de gallica.fr sera beaucoup plus facilement accessible au sein des résultats de recherche de Bing ", indique un communiqué.
Avec une meilleure indexation du contenu et un service de recherche dédié, les utilisateurs de Bing auront des " résultats enrichis et plus pertinents ". Ils " bénéficieront aussi d'un service de recherche visuelle innovant, sous la forme d'une galerie d'images ". Pour Bruno Racine, le président de la BnF, cela va permettre de " démultiplier l'audience " de Gallica ( 23 000 visites par jour ).
Il est par ailleurs précisé que sont uniquement concernés les contenus de Gallica numérisés à partir des fonds libres de droits de la BnF. Pas de risque de couac donc, Steve Ballmer, le PDG de Microsoft, insistant sur le respect de la propriété intellectuelle.
Publié le
par Jérôme G.
Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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