Le groupe technologique japonais SoftBank annonce un accord pour le rachat à Alphabet de Boston Dynamics. Le montant de la transaction n'a pas été divulgué.
Cela faisait plusieurs mois que Alphabet avait laissé entendre son souhait de se séparer de cette entreprise américaine dont les créations robotiques d'inspiration militaire à l'origine sont impressionnantes mais aussi terrifiantes pour certains.
Pas forcément facile à assumer pour la maison-mère de Google et son image, sans compter une absence de retombées économiques concrètes, même si Marc Raibert, le patron de Boston Dynamics, a évoqué à plusieurs reprises des opportunités en matière de livraison par des robots par exemple.
Le rachat par SoftBank est une surprise dans la mesure où les dernières rumeurs misaient davantage sur un rachat par Toyota et pour son institut de recherche.
" Aujourd'hui, il existe beaucoup de problèmes que nous ne pouvons toujours pas résoudre par nos propres moyens humains. La robotique intelligente va être un facteur clé de la prochaine étape de la révolution de l'information ", déclare Masayoshi Son, le patron de SoftBank Group.
Dans le cadre de la transaction avec Alphabet, qui doit obtenir l'aval des autorités compétentes, SoftBank a également accepté de lui racheter la société Schaft spécialisée dans les robots bipèdes et fondée à l'université de Tokyo.
Après la société française Aldebaran
En ce qui concerne la robotique, SoftBank avait déjà procédé au rachat de la société française Aldebaran qui a développé les robots humanoïdes NAO, Roméo et Pepper, et désormais devenue SoftBank Robotics. Les robots humanoïdes ou d'inspiration animale de Boston Dynamics sont d'un tout autre gabarit.
Actuellement, Boston Dynamics met surtout en avant son robot quadrupède Spot et sa déclinaison en petite version Spot Mini :
Une star incontournable de Boston Dynamics est son robot bipède humanoïde Atlas :
La plus récente création robotique présentée par Boston Dynamics est le concept hybrique Handle :
On est quand même bien loin de Pepper… Reste que pour l'heure, les robots de Boston Dynamics s'intègrent bien moins dans l'idée de révolution de l'information évoquée par le patron de SoftBank.