Distribution de 35 000 flyers, affichage dans le métro ou encore sur les abribus, cette campagne visait bien évidemment à sensibiliser à la lutte contre le piratage dans les entreprises qui ont recours à des logiciels sans la licence adéquate.
Que ce soit à Marseille, plus largement en France ou partout ailleurs dans le monde, la méthode de la BSA est connue et d'inviter à la délation. À connotation très péjorative, le terme de délation n'est évidemment pas employé et de lui préférer celui de signalement.
" Ne soyez pas complice ! Signalez les logiciels piratés en toute confidentialité ", pouvait-on lire sur une affiche ( voir ci-dessus ) avec l'adresse d'un site Web et un numéro de téléphone.
" Notre but avec cette campagne est d'accroître la sensibilisation d'un public professionnel à Marseille aussi bien que dans le reste du pays à propos des risques encourus en cas d'utilisation de logiciels piratés ; il s'agit de leur faire prendre conscience du préjudice individuel et collectif causé par le piratage, et ainsi de les encourager à entrer en contact avec la BSA pour signaler les cas de piratage "
, a déclaré Michael Weber, Président de la BSA en France.
Pas sûr que le public marseillais ou même français soit très réceptif à cette pratique de dénonciation qui rappelle certaines heures sombres de l'histoire.