On savait que Google, déjà bien implanté en Californie, disposait d'autorisations lui permettant de tester certains de ses véhicules autonomes ( sous certaines conditions, dont celle impliquant la présence systématique d'un chauffeur), sur le réseau routier de l'État.
Depuis le 16 septembre, Google teste ainsi ses véhicules en plein trafic, et dispose de 25 permis spécifiques obligatoires aux tests de ces véhicules en condition réelle.
Mais la firme n'est pas la seule à disposer de cette faveur, puisque les quatre autres permis délivrés par l'état sont partagés par deux constructeurs allemands : Audi et Mercedes-Benz. Audi avait déjà été le premier constructeur à obtenir ce type de licence dans le Nevada il y a deux ans, signe que la firme s'intéresse au sujet de longue date.
Audi profite de l'occasion pour indiquer que ses véhicules autonomes ont déjà été testés en Europe et réalisé quelques milliers de kilomètres, tout en évoquant une technologie fiable et mature accessible au grand public d'ici 5 ans.
Bernard Soriano, directeur adjoint du DMV de Californie a laissé entendre que d'autres constructeurs pourraient prochainement s'ajouter à la liste des sociétés qui testent leurs véhicules autonomes dans l'État, il pourrait s'agir de Nissan ou de General Motors.
Mais si la Californie est un Etat précurseur dans le domaine, les pays d'origine de grands constructeurs devraient progressivement légiférer sur le sujet pour encadrer et permettre les tests de ces technologies d'avenir, c'est déjà le cas en Grande-Bretagne, mais aussi en France.