Malgré la crise économique mondiale, le secteur des PND ( Personal Navigation Devices ) continue d'observer une belle croissance et, comme le rappelaient les représentants de TomTom la semaine dernière, le réservoir potentiel est encore très grand. Certes, les perspectives s'assombrissent ( TomTom ne prévoit plus de vendre autant de PND qu'espéré en début d'année ), mais le marché reste porteur.
Pourtant, la menace de cannibalisation du marché représentée par les téléphones dotés d'un module GPS embarqué n'a jamais été si forte. Selon le cabinet d'études Canalys, il s'est écoulé plus de deux fois plus de smartphones GPS que de PND en Europe au troisième trimestre 2008.
Chez TomTom, on a beau assurer que les usages sont différents, que les consommateurs préfèrent des produits dédiés et que le mobile GPS est surtout valable pour des usages de navigation piétonne, Caroline Chow, analyste pour Canalys, fait tout de même remarquer que " Nokia est déjà le troisième fournisseur de solutions de navigation mobiles, toutes plates-formes confondues dans la zone EMEA, derrière TomTom et talonnant Garmin. "
La crise pourrait défavoriser les PND au profit des smartphones GPS
Avec la fonctionnalité GPS devenant une caractéristique standard des derniers smartphones, la concurrence va forcément finir par jouer entre fabricants de mobiles et fabricants de PND. D'ailleurs, TomTom a fait un pas en direction de la convergence en dévoilant sa série TomTom Go x40 Live avec son module GPRS embarqué, apportant des services connectés comme pourraient le faire des smartphones.
Et la crise pourrait inciter les consommateurs à faire un choix entre les deux produits, smartphone ou PND, accroissant le ralentissement du marché des systèmes GPS autonomes. Concernant le positionnement des acteurs, Canalys estime que le leadership revient à Garmin, avec 35% de part de marché global ( grâce à un marché dynamique aux Etats-Unis ), suivi de TomTom ( 29% ) et de Mio Technologies ( 9% ).
Côté smartphones GPS, Nokia détient 47,5% du marché, devant Research in Motion ( 17,4% ) puis HTC et Sharp, chacun crédité de 4,1% de part de marché ( chiffres Gartner ).
Pourtant, la menace de cannibalisation du marché représentée par les téléphones dotés d'un module GPS embarqué n'a jamais été si forte. Selon le cabinet d'études Canalys, il s'est écoulé plus de deux fois plus de smartphones GPS que de PND en Europe au troisième trimestre 2008.
Chez TomTom, on a beau assurer que les usages sont différents, que les consommateurs préfèrent des produits dédiés et que le mobile GPS est surtout valable pour des usages de navigation piétonne, Caroline Chow, analyste pour Canalys, fait tout de même remarquer que " Nokia est déjà le troisième fournisseur de solutions de navigation mobiles, toutes plates-formes confondues dans la zone EMEA, derrière TomTom et talonnant Garmin. "
La crise pourrait défavoriser les PND au profit des smartphones GPS
Avec la fonctionnalité GPS devenant une caractéristique standard des derniers smartphones, la concurrence va forcément finir par jouer entre fabricants de mobiles et fabricants de PND. D'ailleurs, TomTom a fait un pas en direction de la convergence en dévoilant sa série TomTom Go x40 Live avec son module GPRS embarqué, apportant des services connectés comme pourraient le faire des smartphones.
Et la crise pourrait inciter les consommateurs à faire un choix entre les deux produits, smartphone ou PND, accroissant le ralentissement du marché des systèmes GPS autonomes. Concernant le positionnement des acteurs, Canalys estime que le leadership revient à Garmin, avec 35% de part de marché global ( grâce à un marché dynamique aux Etats-Unis ), suivi de TomTom ( 29% ) et de Mio Technologies ( 9% ).
Côté smartphones GPS, Nokia détient 47,5% du marché, devant Research in Motion ( 17,4% ) puis HTC et Sharp, chacun crédité de 4,1% de part de marché ( chiffres Gartner ).
Source :
Les Echos