Avec Hideo Kojima, Capcom semblait jusqu'à présent être un modèle à suivre au sujet du rapprochement entre les développeurs nippons et ceux dits de l'Ouest. On pense par exemple à Bionic Commando, développé par feu GRIN, un studio suédois. Mais aussi au futur Dead Rising 2, conçu par Blue Castle Games, qui se trouve être un développeur canadien.
De fortes licences de Capcom qui ont ainsi été habilement sous-traitées par des sociétés étrangères. Et ce n'est pas fini, si on regarde du côté de Dark Void, encore une fois pour l'exemple.
Pas de mélange
Dans une interview en interne, Jun Takeuchi (producteur de Resident Evil 5 entre autres) a confessé que les liens entre les développeurs japonais et occidentaux ne pouvaient pas davantage se renforcer. En d'autres termes, qu'il leur serait difficile de travailler main dans la main avec autant de différences au niveau culturel :
"Les éléments fondamentaux de [Lost Planet 2] ont été développés au Japon, tandis que la musique et quelques détails de langue ont été traités à l'étranger. Les différences culturelles ne permettent pas une bonne collaboration entre le Japon et les développeurs étrangers."
Que les jeux japonais continuent de conserver une patte nippone, très bien, mais cette déclaration nous laisse penser que Capcom souhaite mettre des limites à cette association avec l'extérieur. Bizarrement, Mr. Takeuchi avoue que si Lost Planet a reçu un si bon accueil de la part des joueurs étrangers, c'est probablement en raison du genre à l'occidentale du jeu, auquel a été rajoutée une touche nippone.
S'inspirer pour mettre au point sa propre sauce au lieu de laisser les autres faire le travail, c'est un point de vue.