On retrouve l'incontournable iTunes d'Apple ( où l'on doit avoir 13 ans minimum pour profiter de l'offre ), mais aussi d'autres plates-formes dont certaines vont ainsi bénéficier d'une meilleure d'exposition : My Clubbing Store, My Surround, musicME, Disquaire Online, Amazon, Qobuz, Virgin, Deezer, Starzik, Fnac, Orange, eCompil et CD1D.
La Carte Musique est proposée sous la forme de trois offres à 5, 10 ou 25 euros qui donnent droit au double du montant payé pour les téléchargements. On peut " panacher " les offres de plusieurs plates-formes ou formules différentes. " Quelle que soit l'offre choisie, la carte musique finance jusqu’à 25 euros d'un budget de 50 euros ", indique le site.
L'utilisateur remplit son panier en choisissant la plate-forme de téléchargement et le montant de la carte. La validation du panier permet d'obtenir par e-mail un code qui sera à indiquer sur la plate-forme concernée. Deux formulaires sont prévus, pour les mineurs avec attestation parentale et pour les majeurs.
L'attestation des informations, dont l'âge, se fait sur l'honneur. Le formulaire précise toutefois que " les sites partenaires se réservent la possibilité de demander un justificatif de date de naissance à tout bénéficiaire de l'offre ".
Plusieurs plates-formes ont " adapté " la Carte Musique pour proposer des formules qui vont au-delà du doublement de la somme payée, pour rappel pris en charge par l'État qui table sur la livraison d'un million de cartes à 25 € par an ( le dispositif doit durer deux ans ). C'est par exemple le cas d'Amazon, Qobuz... avec des offres qui portent aussi sur le streaming musical.
Critique cinglante
La plate-forme Jamendo, qui propose du téléchargement musical gratuit ( musique sous licence libre ), adresse une critique déguisée à la Carte Musique en proposant sa carte J'Aime la Musique à 0 € pour les jeunes de 0-99 ans. Pour plus de 1 000 J'aime sur Facebook, Jamendo s'engage à reverser 25 € à l'artiste.
Interrogé par NouvelObs.com, le co-fondateur de Jamendo, Pierre Gérard, se montre plus explicite sur cette critique :
" La carte musique jeune est réductrice, pas parce qu'elle réduit le prix par deux, mais parce qu'elle s'inscrit dans la continuité du modèle existant et vieillissant de vente de la musique calquée sur le CD. Ce n'est pas l'industrie de la musique qui va mal, c'est l'industrie du disque ! "
