
Les Jeux Olympiques de Beijing, qui débuteront au mois d'août, étaient vus comme le point d'orgue au lancement de réseaux mobiles de troisième génération dans le pays, mais les retards accumulés pour faire du TD-SCDMA une alternative fiable aux normes occidentales WCDMA et CDMA2000, associés à la volonté de restructuration en profondeur du marché chinois des télécommunications, vont perturber ce calendrier.
Pré-lancement commercial

Quoi qu'il en soit, China Mobile indique que son expérimentation fera appel à 20.000 terminaux mobiles TD-SCDMA et à 5000 PC Cards compatibles dans huit grandes villes chinoises, sans précisions sur la durée de ce pilote ni sur l'éventualité de son extension à d'autres zones. 40.000 autres téléphones seront disponibles en magasin.
C'est une étape importante pour China Mobile et pour les autorités chinoises, qui n'ont pas ménagé leurs efforts et leur soutien à ce projet vu comme la démonstration du savoir-faire technologique national et accessoirement comme un moyen de s'épargner le coût de fructueuses royalties auprès de sociétés non chinoises.
Le gouvernement chinois a cependant rassuré l'industrie des télécoms l'an dernier en soulignant qu'il n'imposerait pas un standard particulier aux opérateurs souhaitant déployer un réseau de troisième génération.