Chine drapeau Si les équipementiers télécom attendent avec impatience l'ouverture de la Chine aux réseaux 3G, promise depuis 2006 mais toujours pas validée, la question du choix du standard 3G vient de trouver enfin une issue. Face au soutien affiché du gouvernement à la norme 3G TD-SCDMA, développée localement, les observateurs ont craint un temps que celui-ci écarte les standards occidentaux CDMA2000 (américain) et WCDMA (européen).

La norme TD-SCDMA a été développée bien après les deux autres et veut témoigner du savoir-faire de la Chine en matière de nouvelles technologies. C'est aussi un bon moyen de se dispenser de verser des royalties aux détenteurs de propriété intellectuelle occidentaux. Après des doutes sur sa viabilité et un appui actif du gouvernement, le TD-SCDMA semble être enfin à la hauteur de ses concurrents, mais n'a jamais été éprouvé à grande échelle.


Encore du chemin à faire
Après quelques critiques américaines d'un protectionnisme chinois exacerbé, le MII ( Ministry of Information Industry ) vient enfin de donner son accord pour une exploitation des protocoles 3G occidentaux, autorisant les opérateurs mobiles nationaux à choisir le standard qui leur conviendra.

Il reste désormais à délivrer les licences 3G nécessaires à une exploitation commerciale. Si les quatre principaux opérateurs (China Netcom, China Telecom, China Mobile et China Unicom) sont sur les rangs, le gouvernement n'a pas indiqué le nombre de licences qui seront attribuées.

Les autorités chinoises doivent désormais agir vite si elles souhaitent utiliser l'événement international des Jeux Olympiques de Beijing (Pékin) en 2008 pour en faire une vitrine technologique.