Dans ces câbles, on a en effet pu apprendre que les États-Unis tiennent pour responsable la Chine de l'attaque informatique qui a frappé Google et d'autres entreprises occidentales fin 2009. Comme par magie, un jour après la médiatisation de cette information, le gouvernement chinois a procédé à une petite communication concernant la cybercriminalité dans son pays.
Selon une information relayée par l'Agence Chine nouvelle, l'agence de presse nationale chinoise, la Chine a résolu 180 affaires de cyberattaques et arrêté plus de 460 cybercriminels depuis le début de l'année. D'après un responsable du ministère chinois de la sécurité publique, le " nombre d'attaques informatiques et d'activités de sabotage en Chine " demeure néanmoins " très élevé ". Il augmenterait de 80 % par an !
La Chine tente donc de mettre en valeur son action de lutte, et souligne bien qu'elle est aussi victime d'attaques informatiques. Le ministère indique ainsi que " de nombreuses attaques ont été provoquées en utilisant des ressources Internet étrangères. […] Plus de 127 000 adresses IP étrangères étaient contrôlées par des virus de type chevaux de Troie lors des attaques visant des ordinateurs chinois au premier semestre 2010. "