Chine_Police_Virtuelle Pour la première fois de son histoire, dans son long périple jusqu’à Pékin 2008, la flamme olympique s’est retrouvée sur le toit du monde lors d’un passage de relais sur le sommet de l’Everest culminant à 8 848 mètres d’altitude. Perçue comme une provocation par les associations pro-tibétaines, cette première voulue chargée de symboles ne marquera peut-être pas tant les esprits que cela, d’autant que le ministre chinois de la Technologie vient de jeter un sérieux froid sur l’entière liberté des médias pendant les JO, pourtant promise avec en chef de file le puissant outil Internet.

Cette promesse n’a jamais véritablement convaincu les défenseurs des droits de l’Homme, et les propos de Wang Gang rapportés par l’agence de presse Reuters risquent de les conforter dans leur scepticisme.

" Nous garantirons autant que faire ce peut que les sites ne soient pas bloqués au cours des Jeux olympiques. Je ne dispose pas d’informations claires quant aux sites qui seront fermés ou surveillés. Mais pour protéger la jeunesse, il existe des contrôles sur certains sites Internet malsains. (…) Chaque pays limite l’accès à des sites Internet. Même dans les pays développés, tous les sites ne sont pas accessibles. "

Rappelons que malgré une population internaute en constante augmentation qui est vraisemblablement devenue la plus importante au monde avec 221 millions d’individus, le Web chinois est très surveillé et sous contrôle du gouvernement avec des sites qui doivent montrer patte blanche avant de pouvoir diffuser des vidéos par exemple.