
Un porte-parole du comité d'organisation des JO vient en effet d'indiquer que : " Pendant les Jeux Olympiques, nous fournirons un accès à Internet suffisant pour les journalistes ", confirmant par ailleurs que les journalistes n'auront pas accès à des sites relatifs au mouvement spirituel Falun Gong, interdit en Chine (propos rapportés par l'AFP). La censure est donc effective, ce qu'a déploré le Comité international olympique en parlant de déception.
Les journalistes présents à Pékin pour couvrir les JO disposent d'un centre dédié. Ils se sont déjà plaints de ne pouvoir accéder aux sites de la BBC (version chinoise), de la radio allemande Deutsche Welle, Apple Daily, de l'organisation Amnesty International ou encore de RSF qui a dénoncé " l'incapacité du Comité international olympique à garantir la liberté d'information pendant les JO ".
Première au monde avec 253 millions d'individus, la population internaute chinoise est aussi l'une des plus encadrées. En Chine, le Web est très surveillé et sous contrôle du gouvernement avec par exemple des sites qui doivent obtenir une autorisation préalable avant de pouvoir diffuser des vidéos.