Contrairement à ce qu'avait pu laisser entendre le CIO, la promesse par le gouvernement chinois d'une entière liberté de la presse sur le Web le temps des JO n'a vraisemblablement jamais été formulée. Reste que la
Chine n'est pas totalement insensible à la pression internationale comme on aurait pu le croire, et voulant certainement faire bonne figure a décidé de lever
partiellement la censure du Net pour les journalistes en tout cas. D'autres lieux que le centre de presse olympique bénéficient toutefois de cette brèche consentie dans la cyber-muraille, même si la population internaute chinoise n'en goûtera probablement pas les effets.
Certains sites comme ceux pro-tibétains ou encore parlant du mouvement spirituel Falun Gong
restent inaccessibles, mais la restriction a par contre été levée pour le site d'Amnesty International et grande première depuis 2003 pour le site de
Reporters Sans Frontières qui recouvre une certaine " légitimité " dans l'Empire du Milieu.
S'adressant à la presse étrangère, le président chinois Hu Jintao a déclaré que les JO montreront l'amour de la Chine pour la paix. S'il a confirmé que les journalistes présents continuerons à bénéficier des structures et moyens nécessaires pour accomplir leur travail, il a également exprimé le souhait qu'ils se conformeront aux lois et règlements chinois, les appelant à fournir des "
informations objectives " sur le déroulement des évènements.
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