Chine internet D'après un article de l'agence de presse Xinhua News paru ce lundi, ces amendes s'élèveraient à 5.000 yuans en cas de diffamation en ligne, soit un peu plus de 505 euros. Cette annonce fait suite à une recrudescence de films satiriques à l'encontre du gouvernement chinois.

Les nouvelles réglementations édictées par Chongqing, une ville industrielle majeure du sud-ouest de la Chine, suivent donc la politique du gouvernement chinois qui est d'asseoir son emprise sur le surf des internautes chinois pour limiter toute diffamation à son encontre et tout autre propos subversif.

Les règles établies visent les internautes " qui partagent des informations ou font des remarques à caractère diffamatoire envers d'autres individus, lancent des attaques personnelles ou bien qui ternissent l'image via Internet ", précisent nos confrères de Xinhua. Les violations potentielles de ces recommandations concernent également le fait de poster une vidéo en ligne " pour parodier de manière satirique d'autres individus ou un phénomène de société ", ajoute l'agence de presse.

Les parodies de vidéos sont devenues si populaires en Chine qu'elles ont créé un nouveau terme - " egao " - qui décrit le fait d'utiliser des extraits de films réels pour créer une satire globale. Plus tôt cette année, le metteur en scène Chen Kaige a d'ailleurs porté plainte contre une vidéo de 20 minutes intitulée " The Bloody Case of the Steamed Bun " tirée d'extraits de son film " The Promise ".

Xinhua n'a pas indiqué de quelle manière Chongqing déciderait si les internautes enfreignent ou non ces recommandations ni si la ville essaierait d'imposer ces régulations partout dans la région.