La Chine est plutôt habituée à jouer solo lorsqu'il s'agit de conquête spatiale, et pourtant le pays fait signe d'ouverture. À Vienne, le pays a annoncé souhaiter disposer d'une nouvelle station spatiale en orbite terrestre d'ici 2022. Un premier module sera envoyé pour une occupation progressive, puis d'autres modules suivront.

Tiangong 1

Le pays a indiqué être ouvert aux partenariats étrangers pour l'ajout de modules à l'avenir, mais il est également question de proposer des tests de différents programmes et expériences au sein même du module chinois. Le programme spatial chinois se présente ainsi, comme avec l'ISS, d'une main tendue à la coopération internationale dans un but scientifique dépassant ainsi toutes divergences économiques ou politiques.

La Chine pourrait ainsi préparer une station qui prendra le relais de l'ISS amené à disparaitre d'ici quelques années. La Station Spatiale Internationale, trop ancienne, devenant trop chère à entretenir pour les gouvernements y participant.

Reste que la Chine n'a pas encore éprouvé ses modules. On se souvient que la précédente station spatiale s'était écrasée il y a quelques mois après une perte de contrôle en 2016 et seulement 5 années d'activité. L'année dernière, la Chine perdait également Longue Marche 5, un lanceur lourd qui a rapidement dévié de sa trajectoire au lancement et a été détruite en plein vol.