
La CNIL justifie cette différence de traitement par la distinction entre une biométrie sans trace et avec trace comme c'est le cas avec les empreintes digitales. " Chacun laisse des traces de ses empreintes digitales, plus ou moins facilement exploitables, dans beaucoup de circonstances de la vie courante (sur un verre ou une poignée de porte). Ces traces peuvent être capturées à l'insu des personnes et être utilisées notamment pour usurper leur identité ".
Autre motif de refus, l'absence d'un fort impératif de sécurité. " Le contrôle d'accès à un lycée ainsi que le contrôle de présence des élèves n'ont pas pour objet de sécuriser l'accès d'un nombre limité de personnes à une zone bien déterminée, représentant un enjeu majeur dépassant l’intérêt strict de l’organisme ".
Concernant, les dispositifs biométriques pour l'accès aux cantines scolaires, on peut lire dans la FAQ consacrée à ce sujet qu'il s'agit d'une borne d'accès reliée à un lecteur biométrique contenant une base de données où figure l'image de la main de chaque élève avec un code associé. Lors d'un passage, l'élève doit saisir le code personnel et placer sa main dans l'appareil. Les parents peuvent refuser l'utilisation de ce système par leur enfant, qui recevra à la place un autre moyen d'accès à la cantine.