Fin 2016, le Royaume-Uni haussait déjà le ton face à WhatsApp dont les conditions d'utilisations évoquaient le partage implicite des données personnelles récoltées auprès des utilisateurs vers sa maison mère Facebook. Cet été, c'était en Italie que WhatsApp écopait d'une amende de 3 millions d'euros pour des raisons similaires...
Désormais, c'est la CNIL, la Commission nationale de l'informatique et des libertés qui donne de la voix et accorde un délai d'un mois à WhatsApp pour se mettre en accord avec la loi française sur la protection des données personnelles.
En clair, WhatsApp doit arrêter de partager les données personnelles récoltées auprès de ses utilisateurs vers la société mère Facebook.
Le G29 avait ainsi publié un communiqué évoquant " Il a été constaté que la société WhatsApp transmet effectivement à la société Facebook des données concernant ses utilisateurs à des fins de 'business intelligence' et de sécurité. Sont ainsi partagées des informations sur les utilisateurs telles que leur numéro de téléphone ainsi que des informations relatives à leurs habitudes d’utilisation de l’application" Il était toutefois précisé que "Si la finalité de sécurité peut être regardée comme essentielle au bon fonctionnement de l’application, il en va différemment de la finalité de 'business intelligence' qui via l’analyse du comportement des utilisateurs de l’application, vise à améliorer ses performances et à optimiser son exploitation."
Si WhatsApp ne se met pas en conformité dans le délai imparti, l'application s'expose à des sanctions.