Voilà qui n'est pas sans jeter un peu plus d'huile sur le feu dans la bataille qui oppose les joueurs préfèrent acheter des versions physiques de leurs titres aux autres se tournant davantage vers le dématérialisé.

On avait déjà vu certains éditeurs proposer à la vente des boitiers de disques vides intégrant des clés de licences à gratter. Nintendo le fait d'ailleurs pour certains titres vendus sur Switch.

Et c'est ce type de surprise désagréable qui attend les joueurs qui se tournent vers l'édition physique de Call of Duty Modern Warfare II, enfin presque...

Un disque quasi vide, la blague...

Car ces derniers pourront bel et bien trouver un disque dans leur boitier fraichement acheté, mais ce dernier ne renferme qu'un installeur de 72 Mo de données. Installeur qui renvoie au téléchargement du reste du titre, soit de 100 à 150Go de données sur les serveurs d'Activision...

Impossible donc pour les joueurs de profiter du titre sans connexion à Internet, même s'ils sont simplement intéressés par le mode campagne... Il faudra télécharger le titre et prendre son mal en patience si l'on n'est pas équipé d'une connexion fibre optique...

Un choix critiqué et incompréhensible

Le cas n'est pas isolé, on a déjà vu plusieurs jeux proposer ce type de fonctionnement avec des critiques lourdes et systématiques des joueurs... Dans ce cas de figure l'intérêt du jeu dématérialisé est nul et il sanctionne même les joueurs puisque ces derniers n'ont pas eu accès à l'early access comme les acheteurs de la version démat'.

Call of Duty étant l'une des plus grandes franchises à travers le monde, on imagine que nombre d'acheteurs se situent dans des zones géographiques ne proposant pas forcément un accès à Internet, ou pas dans des conditions idéales. Dans de nombreux pays, les quotas de téléchargement sont également encore en place, il faudra laisser la console tourner des heures voir des jours, une situation pas vraiment en adéquation avec les appels à la sobriété énergétique...