Alors qu'elle se rapprochait du soleil, la comète ISON passait également suffisamment proche de la Terre pour que nous puissions l'observer à l'oeil nu. Malheureusement, hier, la comète devait atteindre le périhélie, n’est point d'orbite le plus proche du soleil, et il semblerait que cette dernière n'a pas survécu.
Karl Battams, scientifique au Naval Research Laboratory
Un peu plus tôt ce moins, la NASA avait expliqué que la
Si la comète avait survécu à la chaleur, elle aurait également dû faire face à un nouvel obstacle. En effet, en s'approchant à cette distance du soleil, la gravité aurait pu l'attirer jusqu'à venir s'écraser dans l'étoile.
En observant des images depuis le coronographe de l'Observatoire solaire et héliosphérique ( SOHO), Karl Battams a déclaré qu'il ne voyait aucun signe d'ISON sortir du disque occultant, signe qu'elle n'a pas réussi à progresser au-delà de du diamètre du soleil.
Si quelques débris ont pu survivre et poursuivent leur course, il est improbable qu'on puisse les observer à l'oeil nu, ni même avec un quelconque outil. Aujourd'hui les scientifiques regrettent cette fin tragique pour une boule de neige et de poussière présentée comme un véritable fossile, témoin de la formation de notre système solaire il y a 4,5 millions d'années. ISON aura passé la plupart de son existence aux confins du système solaire, dans le Nuage d'Oort avant qu'une étoile ne vienne modifier sa course pour la lancer vers une orbite fatale.